Dans l’espace africain francophone, un référentiel commun d’évaluation des fournisseurs des services télécoms va bientôt voir le jour. C’est l’une des décisions prises lors du 21eme séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) qui a pris fin mercredi 22 mai à Lomé.
« Nous avons décidé de mettre sur pied une commission d’experts qui proposera, à brève échéance, un référentiel ambitieux et non contraignant d’indicateurs et de seuils de qualité de services et d’expériences clients pour harmoniser les exigences entre nous afin d’amener les opérateurs les moins performants à se hisser au niveau des meilleurs standards observés dans le monde » , a indiqué Michel Galley, directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
La rencontre qui a réuni 150 délégués venus d’une cinquantaine de pays a permis de discuter de l’économie, de la donnée et des services numériques.
En ce qui concerne le mobile money, les difficultés liées à l’interopérabilité ont été évoquées. « Tout le monde utilise la monnaie électronique via le téléphone, mais nous avons besoin d’interopérabilité. Qu’une personne soit capable de recharger son compte mobile money depuis son compte bancaire. Qu’une personne qui est chez un opérateur X puisse retirer de l’argent chez un opérateur Y », a relevé Louis-Marc Sakala, Directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et actuel président du Fratel.
Notons que le Fratel, créé en 2023, regroupe les régulateurs des télécommunications ayant la langue française en partage.
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